Manuscrit autographe (2 ff. ; dim : 30,5 x 19), daté et signé. Encre. Acquis chez Loize en 1951.
Première publication dans le Mercure de France du 1er mai 1907. Repris, en 1913, dans le premier volume de l'Œuvre complète, à la suite des poèmes de De l’Angélus de l’aube à l’Angélus du soir, ce qui ne correspondait pas du tout à l’ordre chronologique de rédaction. Figure dans OPC, p. 1246.
Ce poème-ci est le dix-septième et dernier d’une série intitulée : Souvenirs d’enfance. Sous les trois premiers sizains, conservés, le manuscrit comporte deux strophes biffées par le poète. Sur le second feuillet, un autre sizain, non biffé mais jamais repris, est resté inédit.
Les seize premières pièces des Souvenirs d’enfance sont conservées à Orthez : cote Ms R1. Tant et si bien que l’intégralité de l’œuvre est consultable ici.
Chez les grands rêveurs, « l’enfant est le père de l’homme ». Ce mot de Wordsworth s’applique indiscutablement à Francis Jammes. Les trois sizains conservés, écrits en vers décasyllabiques, commencent par la formule canonique de l’anamnèse : « Je me souviens… ». Ils font revivre les toutes premières visites de l’enfant à Orthez. Et donc les pittoresques figures des « grand’tantes vêtues de noir » : Clémence et Célanire.
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JE ME SOUVIENS DE QUAND ON ALLAIT VOIR
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Souvenirs d’enfance, OPC, p. 1246
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