Ce manuscrit regroupe deux « Contes ».

1. « Les papillons »

Manuscrit autographe (1 f. R/V ; dim : 21 x 16), non daté, non signé. Acquis en mars 1954 chez Loize.

Ms452/11 (Pau)
Ms452/11 (Pau)

Cette page semble inédite. Elle ne manque pas de charme. Un premier papillon entre dans la chambre d’« une claire jeune fille ». Un second pénètre dans la villa d’une courtisane. Un troisième dans une église de village. Aucun de ces trois papillons ne demeure où il était venu. Le quatrième, lui, s’assoit, tout simplement, à côté d’« un pauvre pauvre et vieux » qui mange et pleure « au bord d’un fossé de grande route ».

2. « La Bonté du Bon Dieu »

Ms452/11 (Pau)

Manuscrit autographe (1f. ; dim : 21 x 16), non daté, non signé. Acquis en mars 1951 chez Loize. La deuxième page manque. Peut-être écrit en 1898. A dû d’abord paraître dans la revue d’Alfred Vallette : Le Mercure de France. Puis a paru dans le petit volume intitulé Clara d’Ellébeuse ou l’histoire d’une ancienne jeune fille, pour être enfin repris dans le recueil collectif Le Roman du Lièvre (pp. 265-266) et dans le volume IV des Œuvres Complètes. C’est l’un des treize « Contes » publiés dans cette série.

Quelques variantes par rapport au texte définitif : « comme sa modeste chambre » ; « elle léchait sa petite patte comme un pinceau et se peignait les poils courts du crâne »...

L’argument de ce conte est simple. Un jour, une chatte et sa maîtresse se retrouvent enceintes. La petite ouvrière reçoit 25 francs du « beau monsieur » qui l’a quittée. Elle se suicide. Et monte au ciel où, « dans le grand Hôpital de la Bonté divine », elle retrouve la chatte qu’elle aimait : « Elle eut une jolie petite fille blonde, et la chatte eut quatre jolis petit chats noirs délicieux. »

Ce conte a été dédié à Jules Renard.

 

Jacques Le Gall