Ms452/12 (Pau)

« De la charité envers les domestiques » :

Le premier texte comporte un brouillon (3 ff. : dim : 23 x 18, non daté, non signé, passablement raturé) et une copie (2 ff. : dim : 31 x 21, non datés, non signés), peut-être destinée au Spectateur Catholique. Cette revue a en effet publié, dans son numéro de juillet 1897, le second de ces textes.

« De la charité envers les poètes pauvres » :

Manuscrit autographe (2 ff. ; dim : 31 x 21), non daté, non signé. Encre. Sans doute Jammes désira-t-il, à moment donné, composer une « série » de proses intitulées « De la charité envers… », car on distingue, en haut et à gauche dans les textes, raturés de la main de l’auteur, des numéros de chapitres, cependant que l’on retrouve, dans Le Roman du Lièvre, un conte intitulé : « De la charité envers les Bêtes ». Ce conte sera dédié à Adrien Mithouard (1864-1919), auteur d’œuvres symbolistes et chrétiennes (L’Iris exaspéré, Les Impossibles Noces, Le Pauvre Pêcheur, Les Frères Marcheurs, Le Tourment de l’Unité, In Exitu), et fondateur (en 1902) de la revue L’Occident, à laquelle Jammes collabora. Il a paru dans le numéro de juillet 1898 du Spectateur Catholique.

Dirai-je, avec le poète Griffin, que l’homme doit cacher
son malheur et répéterai-je ce beau vers de Palai :
Sois gai car la vengeance est de paraître heureux ?

« Le Pâtre des berges » :

Manuscrit autographe (3 ff. ; dim : 32 x 22), non daté, non signé. Encre. « Walter, le Pâtre des berges » est le nom donné par Francis Jammes à André Gide, qui, en retour, avait surnommé son ami « le Faune ». Le pseudonyme de Sylvain ne serait qu’une transposition de ce surnom. Dans le roman inachevé Jonquille (Ms 452/28) Jammes s’est mis en scène sous le nom de « Fernand Silène, poète orthézien ».

 

Jacques Le Gall