Dactylographie (10 ff. ; dim : 27 x 21) d’une conférence prononcée par Francis Jammes, à l’invitation de Paul Chevenot, au Sporting d’Hossegor, en septembre 1928.
Le texte de cette conférence s’ouvre sur des remerciements à Antonin Personnaz. Il se poursuit par une évocation du voyage en Afrique du nord en 1896 (O : Ms 3 et Ms 4) : Jammes se dit frappé par la ressemblance entre le désert africain et le désert des Landes, à ceci près que celui-là lui parut désespérément mort tandis que celui-ci regorge de vie, vivifié qu’il est par un saint (Lavigerie) et par une multitude d’artistes, landais ou amis des Landes, que le conférencier va énumérer : des musiciens comme Francis Planté, Ermend-Bonnal ou Claude Duboscq ; des écrivains comme Émile Despax (« le doux Sous-Préfet, poète, mort au champ d’honneur », auteur de La Maison des Glycines), Emmanuel Desbousquet, Loÿs Labègue, les frères Rosny, Jean Balde (« sœur d’Eugénie de Guérin et Desbordes-Valmore », l’auteur du Goéland), Pierre d’Arcangues, Pierre Alciette, Léo Lapeyre ; des peintres comme Georges Bergès, Rigaud, Ramiro Arrue, Jean-Roger Sourgen, Pablo Tillac, Suzanne Labatut, Hélène Bonnal, Gomez ; des sculpteurs comme Gabard, Danglade, Gourin.
Le conférencier conclut avec Charles Lacoste sur la grandeur de la sculpture : « Un si grand art que Dieu lui a permis de jeter une ombre sur la terre ».
Le manuscrit du texte de cette conférence est conservé à Orthez sous la cote : Ms R5.
Jacques Le Gall