Ms 242 (Orthez)

Ne m’accuser que des péchés commis… (1925 ?)

Manuscrit autographe (42 ff. ; dim : 19 x 12. 1 f. ; dim : 11,5 x 7,5. 1 f. ; dim : 18 x 11,5), non signé, non daté [1925 ?]. Carnet à couverture rigide en toile noire. Une traduction du texte latin et un cahier rouge contenant une partie du carnet noir (copie par Bernadette Jammes) ne sont pas numérisés. Don de l’abbaye de Belloc (23 février 1988).

Ms242 (Orthez) / Consulter le document sur Pireneas

La foi de Francis Jammes reposait d’abord sur le sentiment. Son Dieu était surtout celui des humbles, des bêtes et des fleurs, le Dieu de saint François de Sales et du Pauvre d’Assise. Ce manuscrit montre que le sentiment n’excluait pas la méditation. Il comporte une série de textes assez divers : des réflexions et des conseils destinés à guider l’examen de conscience et la vie religieuse ; deux poèmes de Paul Claudel ; plusieurs textes en latin de saint Thomas d’Aquin ; une substantielle « Table des gravures de la Bible »; deux Pensées de Pascal (« Ce qui y paraît ne marque ni une exclusion totale, ni une présence manifeste de divinité, mais la présence d’un Dieu qui se cache : tout porte ce caractère ». Et « Le dessein de Dieu est plus de perfectionner la volonté que l’esprit ») alors que Jammes prend souvent ses distances par rapport à l’austérité janséniste et à Pascal, ce « mathématicien de l’Abîme », dira-t-il dans un « Portrait graphologique » réalisé en 1927 (O : Ms 243).