Poème inédit composé à la demande de Paul-Louis Weiller qui, le 22 octobre 1932, épouse en seconde noce Aliki Diplarakos. D’elle, dont la sœur Christine venait d’épouser Henri, le fils de Paul Claudel, Francis Jammes écrit dans Les Airs du mois en date du 29 mai 1937 qu’elle était « la plus belle femme du monde ». Quant à Paul-Louis Weiller (29 septembre 1893 - 6 décembre 1993), c’était depuis longtemps, grâce à un camarade d’escadrille nommé Romazotti, un fervent lecteur du poète. Il avait terminé la Grande guerre comme « Adjoint du maréchal Foch, commandant de ses escadrilles de grandes reconnaissances ». Il devint ensuite un inventeur et un industriel spécialisé dans la construction des moteurs d’avion, directeur de l’usine d’aviation Gnome-et-Rhône. Il commanda à Francis Jammes ce qui deviendra La Légende de l’Aile ou Marie-Élisabeth, un livre qui paraîtra juste après la mort du poète (O : Ms 67).
Ce poème apparaît ici sous deux formes et dans deux états différents : un manuscrit autographe (2 ff. ; dim : 27 x 21), non signé, non daté, d’une part ; un tapuscrit (2 ff. ; dim : 27 x 21), non signé, daté (5 janvier 1937). Le tapuscrit n’a pas été numérisé.