Manuscrit de la main de Bernadette Jammes, non daté, avec corrections autographes de l’auteur. Se présente sous la forme d’un cahier d’écolier noir : 21 pages, d’abord à l’encre noire, puis à l’encre bleue. Acquis de Loize par Jean Labbé. Étui et emboîtage de toile et de couleur violette.
Huit chapitres (la numérotation est erronée, à moins qu’il ne manque un chapitre : on passe de VII à IX) :
I. - « L’anémone de mer ». L’histoire se déroule en septembre 1897. Jeanne, « jeune et jolie », habite chez sa tante à Bordeaux. Elle entend les sirènes des bateaux. Marc, son fiancé, s’est embarqué le 22 juin sur L’Aimable Élisa. Elle est sans nouvelles. Seule, comme une « anémone au fond de la mer ».
II. - « L’Atlantique ». « Il y a quatre mois que se tait l’Atlantique ! ».
III. - « Projets rétrospectifs ». Retour sur la rencontre et les fiançailles de Jeanne et de Marc.
IV. - « Le vaisseau à l’ancre ». Bonne nouvelle : « le bateau était au radoub ». Trois lettres de Marc.
V. - « Le doux mirage au mauvais pays ». Marc pense à Jeanne de son côté.
VI. - « Les vols entrelacés ». Ceux des oiseaux que Jeanne observe dans le bois de Talence.
VII. - « Correspondances ». Jeanne reçoit une lettre de Marc, datée du mois d’octobre.
IX. - « L’heure sonne ». Retour de Marc à Bordeaux. Conclusion : « Déjà s’ouvrait l’humble porte sur le Bonheur éteint. Mais qui dira le charme infini d’une amoureuse séparation ». Cette quatorzième séquence et la précédente ont été écrites de la main du libraire Loize qui a vendu le manuscrit à Jean Labbé.
Ce texte – assez faible il faut le reconnaître – semble être inédit.
Jacques Le Gall